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Bayat : “Nous avons investi plus d’un million”

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Bayat : “Nous avons investi plus d’un million” Empty Bayat : “Nous avons investi plus d’un million”

Message  HaKky Mar 18 Jan - 21:10

Bayat : “Nous avons investi plus d’un million” Art_134776

Abbas Bayat évoque le passé, le présent et l’avenir de Charleroi

envoyé spécial en turquie kevin centorame

BELEK Dédiée à la récupération physique après la débauche d’énergie fournie depuis mercredi, la journée d’hier a permis à la direction carolo d’avancer sur plusieurs dossiers, tant en entrée qu’en sortie (voir par ailleurs).

C’est donc un Abbas Bayat plutôt zen qui nous a livré ses impressions du moment, tout en permettant un flash-back sur un premier tour cauchemardesque.

Un entretien d’une heure lors duquel le boss iranien du Sporting s’est déchargé de presque toute responsabilité dans l’échec des derniers mois.

Le boss iranien du Sporting ne citera pas une fois le nom de Mogi. Par contre, il n’épargne guère Jacky Mathijssen…

M. Bayat, quelles sont vos impressions après avoir assisté, contre Genk (1-1), à la première rencontre de l’année ?

“Elles sont bonnes. Ce n’était qu’une partie amicale mais j’ai vu une équipe limbourgeoise énervée, comme en attestent les quelques fautes de dépit subies par nos joueurs. Genk a été gêné par la qualité de notre football en première mi-temps. Czaba Laszlö alignait sept nouveaux joueurs (NdlR : Riou, Milovanovic, Signorino, Ohayon, Dzinic, Cahalon et Biton) d’entrée de jeu ? Je ne sais pas si nous avions besoin de sang frais ou plus simplement de joueurs valables, dotés d’une mentalité qui l’est tout autant. Si les joueurs choisis au départ avaient possédé ces vertus, aucun rafraîchissement n’aurait été nécessaire.”

Vous attendiez-vous à ce que cette saison soit si difficile ?


“J’ai perçu après deux ou trois rencontres des manquements très importants. Je ne me suis pas occupé du recrutement et par conséquent, j’ai fait confiance aux personnes qui s’en sont chargées (NdlR : Mogi Bayat et Raymond Mommens, notamment). Le monde extérieur pense que je suis toujours au courant de tout mais je n’en ai pas envie. Je paye d’ailleurs des personnes à cet effet. Malheureusement, aujourd’hui, je suis obligé d’être au courant de tout. Comme on dit, on ne se laisse pas mordre deux fois !”

Comment avez-vous vécu ces trois mois de suspension, qui vous ont réduit à un rôle de spectateur devant son écran de télévision ?

“Cela m’a servi. Je suis comme qui dirait plus serein. Au stade, il était difficile de garder son calme vu les circonstances. C’est pour cela que j’avais choisi de ne plus apparaître dans la presse. Le moment était venu de faire preuve de discrétion, afin de travailler plus efficacement. Nous avons procédé, en deux semaines, au travail de deux années. La preuve que tout est possible avec de la bonne volonté.”

À quel montant se chiffre l’investissement consenti durant ce mercato ?


“À plus d’un million. Je dirais même que le montant avoisine les deux millions (NdlR : la somme non-confirmée de 500.000€ aurait été déboursée rien que pour Dudu Biton). C’est un sacré investissement, certes, mais pas un investissement fou. On a souvent dit de moi que je ne voulais pas dépenser d’argent. Voilà la preuve du contraire. Par contre, il n’est pas faux de dire que je refuse de délier les cordons de la bourse pour des joueurs comme Dahmane, Dufer ou Grégoire. Grégoire nous a finalement rejoints mais pas pour les sommes réclamées en juin.”

Malgré le pire bilan après 20 matchs depuis 1945, Czaba Laszlö a été épargné par les critiques. Pourquoi ?


“Il est encore là car je ne pense pas qu’il soit vraiment responsable. Il a été parachuté dans une situation difficile, avec en prime une partie du public en guerre avec le club. Il a eu le malheur d’hériter d’une équipe très mal préparée. Le travail de Mathijssen a été nul !”

Quoi qu’il en soit, la pression est désormais sur les épaules de votre entraîneur, qui n’aura plus d’excuses à faire valoir.

“La pression ne vient jamais de moi. Ce sont les résultats qui imposent une pression dans le football. Et évidemment qu’il doit en faire, des résultats ! Votre patron n’en exige-t-il pas de votre part ? Je n’ai jamais douté des qualités de Czaba. Peut-être ne réussira-t-il pas à Charleroi mais en termes de connaissances, de psychologie et de méthodologie, il est un entraîneur valable.”
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