United colors of Charleroi

[Ben]

Csaba Laszlö aura pas mal de boulot à effectuer lors du stage en Turquie. Si le coach doit évidemment mettre en place un nouveau schéma tactique, il devra également veiller à ce que la sauce prenne entre des joueurs issus des quatre coins du monde.

Rédaction en ligne

Publié le 10/01 à 16h39

Abbas Bayat a voulu que le recrutement se fasse uniquement sur le marché international. Alors que le club du Mambourg est plongé dans la sinistrose depuis de nombreux mois, le président carolo voit dans cette manière de procéder une façon de rendre du dynamisme dans le vestiaire. Est-ce que la fraîcheur des nouveaux venus permettra aux Zèbres de sortir de l’ornière dans laquelle ils sont embourbés?

14 nationalités
En début de saison, tout le monde riait du Lierse et de ses 16 nationalités différentes. Si le Sporting n’atteint pas encore ce record historique, il s’en rapproche fameusement. Quatorze nationalités différentes (staff compris), cela fait pas mal de cultures à harmoniser. Pour cela, le stage en Turquie sera donc primordial. En effet, les formations engagées dans la lutte pour le maintien ont besoin de batailler en groupe pour s’en sortir.

Entraînement en anglais
Depuis que Laszlö est coach, les entraînements se déroulent en anglais. Une langue qui sera encore plus utilisée vu le recrutement. Mais les joueurs font des efforts pour se comprendre. Ainsi, hier matin, Vuorinen était désigné pour diriger une partie de la séance d’étirements. Le groupe a bien ri lorsque le Finlandais a demandé en français d’étirer les “ mollets ”. Fameux progrès dans la langue de Voltaire.

Mais il y a des Belges
Le noyau du Sporting recense actuellement quatorze joueurs de nationalité belge. Heureusement! Car, pour rappel, depuis cette saison, le nom de six joueurs belges ou formés en Belgique doit obligatoirement apparaître sur la feuille de match, sous peine de perdre la rencontre par un score de forfait. Csaba Laszlö aura intérêt à y regarder à deux fois avant d’annoncer sa sélection.